Vincent Muller/Agence culturelle Grand Est
TAPS Laiterie

Deux ou trois choses dont je suis sûre

d’après le texte de Dorothy Allison
  • Mise en scène : Manon Ayçoberry
  • Compagnie L’ONDE
Du mar 07 octobre au sam 11 octobre 2025

Dates

mardi 07 octobre 20h30 mercredi 08 octobre 19h00 jeudi 09 octobre 19h00 vendredi 10 octobre 20h30 samedi 11 octobre 19h00
  • Dates

    mardi 07 octobre 20h30

    mercredi 08 octobre 19h00

    jeudi 09 octobre 19h00 - Après-coup

    vendredi 10 octobre 20h30

    samedi 11 octobre 19h00

  • Public

    Dès 14 ans

  • Durée

    1h15

  • Ticket

    Abonnements : de 8 à 12€ la place
    Billets à l'unité :
    Plein tarif : 18 €
    Tarif réduit : 13 €
    Jeune - de 15 ans,
    demandeur d’emploi : 6 €

    Plus de tarifs

  • Salle

    TAPS Laiterie
    10 Rue du Hohwald
    67000 Strasbourg

Et s'il y a bien quelque chose que je sais, c'est comment survivre, comment réinventer le monde en histoires.

« Je suis devenue celle qui s’est enfuie, et qui est finalement partie à l’université grâce à une bourse. C’est là que j’ai rencontré les gens sur lesquels j’avais tant lu : des filles aimées par leur père – innocemment ; des garçons qui conduisaient des voitures qu’ils n’avaient pas volées ; toute la foule des classes moyennes et supérieures à l’existence desquelles je n’avais jamais vraiment cru ; les enfants auxquels je ne pouvais m’empêcher de me comparer. J’ai fait en sorte d’égaler leur innocence, leur assurance, leur capacité à faire confiance, à aimer, à faire preuve de générosité face à l’amertume, la colère, la haine pure et terrible qui me consumaient. »

 

Fuyant sa condition de cul-terreux, Dorothy Allison nous écrit de Greenville, Caroline du Sud. Là où les hommes s’auto-dévorent et les femmes dures et laides gâchent leur vie à porter des gosses qui deviendront dingues à leur tour. Elle décrie ce monde ignoble et splendide que seuls ceux qui en reviennent savent aimer et haïr à la fois.

 

Organique, animal, charnel, le texte de cette grande figure du féminisme des années 1970 raconte une histoire de délivrance et de réparation. Fluide et percutant, le spectacle de Manon Ayçoberry met en scène une musicienne et trois comédiennes-karatékas dans le corps-à-corps sensible d’une femme-sensei combattant la féminitude.

Distribution

d’après le texte de Dorothy Allison

Éditions Cambourakis

Traduction Noémie Grunenwald

Adaptation Manon Ayçoberry

 

Mise en scène Manon Ayçoberry

Compagnie L’ONDE, Strasbourg

 

 

Jeu Chloé Aubert, Camille Falbriard, Pasiphaé Le Bras Musique Agathe Lavarel

Et la participation de Manon Ayçoberry

 

Conception Manon Ayçoberry Collaboration artistique et technique Audran Morancé Scénographie Camille Soyaux Création lumière Kim Chowanek Composition et création sonore Agathe Lavarel Sensei Joël Nunes, Jacques Tapol Régie lumière Kim Chowanek Régie générale Audran Morancé


Coproductions TAPS – Théâtre actuel et public de Strasbourg, La Pokop de Strasbourg, Scènes et territoires de Maxéville Soutiens Drac Grand Est, Région Grand Est, Ville de Strasbourg, Festival Démostratif de Strasbourg, Karaté club de Metz, Kikentaï de Paris, Ville de Faulquemont Résidences Agence culturelle Grand Est, Maison des arts et de la culture de Créteil, La Pokop de Strasbourg, Espace Rohan de Saverne, DOC ! de Paris – espace de production artistique.